Notre-Dame et les Cazeaux

Le plateau Notre-Dame

Situé sur le versant sud du plateau Notre-Dame, où veille la chapelle Notre-Dame-de-bon-voyage, ce quartier en bordure du centre de la ville se développe dès 1880, et va devenir le premier quartier résidentiel du Saint-Raphaël de la Belle Epoque. Villas aristocratiques et bourgeoises y bénéficient d’une vue exceptionnelle sur la rade, le Lion de Terre et le Lion de Mer. Le quartier s’étend jusqu’au vallon du Rébori, à l’Est.

Le Maire, Félix Martin, y fait bâtir sa villa Les Cistes en 1879. Mais c’est la construction du Grand Hôtel en 1880, qui va y attirer la vie mondaine. L’architecte Pierre Aublé y construit une villa qui sera son atelier, et dans laquelle il s’installe avec sa famille en 1883. Le long de l’avenue du Grand Hôtel et de l’avenue des Anthémis (actuelles avenue Lyautey et avenue du clocher de Fréjus) les demeures s’élèvent alors dans les styles de l’époque, pour une clientèle lyonnaise. Pierre Aublé en est l’auteur pour 17 d’entre elles. Les premières, Ferdinand et Gabriel, sont construites en 1881. En se promenant au fil des rues étroites, on peut observer une grande variété de villas, qu’elles soient ostentatoires ou plus modestes, empreintes d’éclectisme, d’orientalisme ou de régionalisme.

Villa Les Cistes

Villa Notre-Dame

La présence de trois petits cours d’eau permet, grâce aux puits, l’aménagement de jardins où des réseaux d’allées entrelacées épousent les courbes du relief, au pied des villas dominant la baie.
Plus tard, à partir des années 1930, une grande partie des parcs sont morcelés pour être lotis, à l’instar de la villa Notre-Dame, de la villa Saint Jacques et de la villa Les Myrtes.

Le quartier des Cazeaux

Il s’étend au Nord du plateau Notre-Dame sur le versant sud de la colline Saint Sébastien en haut de laquelle est érigée la chapelle votive. Séparé du quartier Notre dame par l’ancien chemin de la Roseraie, actuel boulevard Clémenceau, il s’étend jusqu’au quartier des Plaines. L’Hôpital Hospice est construit en 1888. Dans la partie haute, le long du boulevard des Anglais, s’inscrivent les premières villas aristocratiques. Quatre grandes villas sont construites dès 1883 : la villa Esterel, dans un parti pris anglo-normand, la villa Saint François, la villa l’Ermitage (Val d’or) qui sont l’œuvre de Pierre Aublé, et la villa Duval. D’autres villas, plus petites, sont construites le long du boulevard des lions, menant au plateau Notre Dame : les villas le Riage (Les lotus), Nina, les Olivettes, qui relèvent plus de petites maisons estivales.

Escalier Saint-Joseph

Notre-Dame et les Cazeaux à travers les cartes postales