Les villas de Valescure

Les Abeilles

Aujourd’hui La Demeure

En 1889 la villa, dessinée par Joseph Ravel, est baptisée  Les Abeilles. Elle est la propriété de Madame Céalis qui possédait la propriété voisine Les Grillons. Le médailleur Oscar Roty en fait l’acquisition en 1905 avant que le peintre André de Soigney ne s’y installe en 1922. Son caractère anglo-normand se révèle à travers son porche en bois, ses croisillons sous les fenêtres, ses aisseliers sous les avant-toits. La rambarde, percée d’ouvertures en forme d’arcs outrepassés, est unique à Saint-Raphaël. Un four à céramique, retrouvé dans le jardin,  aurait servi à la fabrication de carreaux de faïence, à l’exemple de celui incrusté dans le pilier de clôture, représentant une ruche. D’où le nom originel de la villa.

Les Agaves

Ce pavillon de gardien de l’Hôtel des Anglais, construit en 1891 pour le docteur Auguste Lutaud,  comptait une écurie en rez-de-chaussée. Rachetée par Edward Jessup en 1901, et baptisée Les Agaves, la maison est agrandie et les deux bow-windows sont ajoutés. Puis, en 1937, Mademoiselle Fanny Stetz, originaire de Suisse, s’y installe. Durant la Seconde Guerre Mondiale, la vieille dame organise chez elle un arbre de Noël pour les enfants du quartier.

All Saints Church

L’église est symbolique de la forte présence britannique à Valescure à la fin du XIXème siècle. À son édification en 1899, c’est un lieu de culte anglican, voulu par Lord Rendel, plus grand propriétaire terrien du quartier. Elle est bâtie par Léon Sergent, en porphyre rouge et vert. Dans les années vingt, All Saints Church est cédée au diocèse de Gibraltar de l’église anglicane. En 1958, l’édifice est mis à la disposition du diocèse catholique de Fréjus. Dans son petit cimetière attenant reposent, entre autres, le capitaine Nelson Hector, William Bullock-Hall et son épouse, Rose Ellen Cooper, Jeanne et Donald Gurrey,l’amiral Godfroy.

Le Grand Hôtel des Anglais

Ancien pensionnat

Bâti selon les plans de Pierre Aublé en 1882, Le Grand Hôtel des Anglais est construit à l’origine pour être un pensionnat  de jeunes filles «de toutes nations ayant besoin d’un air pur, tonique et vivifiant». Dix ans plus tard, il devient un établissement thermal, puis, en 1894, un hôtel. Signe de la forte présence britannique sur le quartier, l’établissement est baptisé Grand Hôtel des Anglais. Des hôtes célèbres le choisissent, tel Neville Chamberlain, futur premier ministre du Royaume-Uni. Un Suisse, monsieur Bickel, l’achète en 1900 et l’exploite pendant trente ans. En 1949 s’y installe la « Maison du Souvenir », fondée par « Résistance Fer ». C’est aujourd’hui un centre de vacances de la SNCF.

Les Asphodèles

Autrefois Bentall

Sydney Bentall est le premier anglais à bâtir à Valescure : il réalise en 1885, selon les plans de Léon Sergent une superbe villa – qu’il nomme Bentall- d’un style éclectique comme souvent à la Belle Epoque, à dominante victorienne : bow-window anglais, loggias toscanes, sol en granito vénitien, frise grecque… Sydney Bentall s’investit dans la vie locale, que ce soit la paroisse ou le club de golf. Sa nièce épouse l’architecte et à son décès en 1912 la villa revient à ses petits neveux. Ensuite, après une succession de propriétaires, la ville de Saint-Raphaël achète la villa, la restaure, la nomme Les Asphodèles et en fait sa mairie d’honneur.

La Bastide de Vaulongue

Autrefois l’Aérium

La villa prend place en 1910  dans un magnifique jardin d’agrément, acquis par Margaret et Marie Scott Eliott. Pas moins de onze chambres de maîtres s’étalent sur deux étages. Les deux bow-windows en rotonde sur sa façade en plein midi lui confèrent encore son charme. Durant la seconde guerre mondiale, l’occupant allemand installe en contre-bas du terrain quatre canons qui seront détruits par un commando américain lors du débarquement.

Bel Respiro

Autrefois Les Amaryllis

La villa est appelée Les Amaryllis par son propriétaire, Henri Moyart, un ébéniste suisse. Nichée au milieu d’un parc planté de chênes-lièges, cèdres, cyprès et palmiers, de style palladien, elle est attribuée à Pierre Aublé. Sa façade  se compose d’une grande galerie dont les piliers carrés à chapiteaux toscans portent une terrasse. Les balustrades sont ornées d’éléments toscans. Le toit en pavillon est décoré d’épis de faîtage et d’une crête. Un belvédère surmonte l’ensemble. Fortune faite en Angleterre, dans l’imprimerie, Edward Winton s’y installe en 1914. La villa est ensuite acquise par Walter Behrens, ancien président de la Chambre de commerce britannique, qui s’y éteint en 1922. En 1964, son propriétaire Vasil Nikoloff  lui donne son nom actuel.

Chantereine

Autrefois Marguerite

Chirurgien des hôpitaux de Paris, membre de l’Institut et de l’Académie de Médecine, Léon Labbé compte parmi les sommités médicales ayant fait le choix de Valescure dès 1882. Superbe d’élégance, sa villa, dessinée par Laurent Vianay, avec probablement la coopération de l’atelier de Pierre Aublé, se compose de galeries et terrasses, colonnes et balustres. Il la baptise Marguerite. Son grand escalier de marbre blanc dessert alors un jardin planté d’orangers, de palmiers et de lauriers roses. La demeure est acquise par le colonel Brooke en 1911 après une prestigieuse carrière militaire, notamment lors de la Grande Guerre. Golfeur émérite, il est président du club de Valescure, de 1914 à 1930. La villla est renommée Chantereine (ou Chanteraine pour certains ?).

La Chêneraie

autrefois Les Chênes

Pasteur de la paroisse protestante de Sedan, veuf de l’une des héritières de la famille Heidsieck, Charles Goulden se rend propriétaire d’un parc de trois hectares et fait bâtir en 1890, une demeure attribuée à Pierre Aublé. Il choisit un style anglo-normand avec bow-windows, balcons de bois et toits à longs pans. En 1918, Gustave Simon, entrepreneur de travaux publics, alors maire de Nancy, acquiert la propriété. En 1943, la villa est vendue à Paul Lhermite, propriétaire du Golf-Hôtel. La demeure, aujourd’hui hôtel de charme niché dans les cyprès et muriers des collines de Valescure, fait toujours cas de la pensée du pasteur Charles Goulden : « Le savoir-vivre, c’est la façon heureuse de faire les choses.»

Les Cigales

Autrefois Les Pins

Maison de cantonnier à son origine, en 1882, elle devient la propriété du docteur parisien Léon Petit en 1888. Le praticien l’agrandit et la nomme villa des Pins avant de la céder à un Anglais, George Jackson, qui la renomme Les Cigales. Lady Onslow l’acquiert en 1904 puis la revend à l’artiste émailleur Jean Goulden. On y voit ensuite Dorothy Stanhope et sa sœur Lady Halifax, épouse d’Edward Halifax, vice-roi des Indes de 1926 à 1931. Durant la Grande Guerre, elle est vendue à l’épouse de l’amiral Godfroy, propriétaire de la villa Le Maquis. La bâtisse se caractérise par sa toiture en bâtière et ses deux pignons élevés.

Clair Bois

autrefois Nelson

En 1898 Léon Sergent signe les plans de cette villa : de style typiquement anglais avec bow-windows et aisseliers en bois soutenant une couverture prolongée. Une immense terrasse bordée de balustres dessert le parc. La villa prend le nom de son commanditaire : George Nelson Hector. Ce capitaine de marine marchande se laisse séduire par Valescure et s’y installe. Il se lie avec Sydney Bentall, propriétaire de la villa Les Asphodèles, avec lequel il organise les rencontres du Stade Raphaëlois. Donateur et membre actif d’All Saints Church, il sera inhumé dans son cimetière en 1918. La demeure reste dans la famille jusqu’en 1934. Puis après une succession de propriétaires et avec un nouveau nom, Clair Bois, elle retrouve son lustre.

La Clairière

Autrefois Mary

Construite en1886, la villa s’appelle à l’origine villa Mary en l’honneur de l’épouse de Léon Sergent, Catherine Mary Bentall. Léon Sergent, fils d’une famille modeste est né en 1861 à Arras. Il termine ses études de géomètre à Montpellier en 1879 et obtient un diplôme des Arts et Métiers en architecture. En 1881 il habite Saint-Raphaël. Il ouvre une agence et rencontre Sydney Bentall. Celui-ci est accompagné d’une cousine Catherine Mary Bentall. Léon Sergent réalise pour Bentall la villa éponyme et épouse Catherine.

En 1886, il construit la villa Mary qu’il habite avec sa famille jusqu’en 1914. Elle passe alors à la génération suivante. Après plusieurs propriétaires, et de nombreuses transformations, la villa s’appelle désormais La Clairière.

Clythia

La villa Clythia est construite en 1884 pour le docteur Henri Guéneau de Mussy, cousin de Noël Guéneau de Mussy, propriétaire de la villa Mon Repos. Pierre Aublé est l’architecte des deux maisons. En 1913 la propriété est rachetée par Lady Bullock-Hall, famille déjà bien installée à Valescure. En 1967, la villa est transformée en centre de colonie de vacances. Malgré l’ajout de deux balcons pour le moins inesthétiques elle a conservé son style général où on peut retrouver les éléments architecturaux chers à Pierre Aublé comme la large terrasse sur la façade sud bordée d’une balustrade composée d’éléments toscans en terre cuite qui communique par deux escaliers droits de marbre blanc avec le parc en contrebas.

L’Hôtel Coirier

Autrefois Grand Hôtel de Valescure

Dès 1882 l’hôtel apparait sur les plans de l’architecte Ravel. En 1888 le Grand Hôtel de Valescure comprend de spacieuses suites et réunit, d’après le magazine l’Illustration, «tout ce que le luxe moderne a inventé de plus confortable et de plus complet». Il est dirigé par monsieur Coirier, propriétaire de l’hôtel l’Helvétie à Vichy, qui le rachète. Son architecture monumentale lui fait acquérir, rapporte Jean-André Ortolan, une solide notoriété parmi les sommités médicales de l’Angleterre, comme au sein de l’aristocratie nobiliaire, financière et artistique des bords de la Tamise. Effectivement, selon le recensement de 1906, ses clients sont majoritairement britanniques. Il est surélevé de trois étages par l’architecte Henri Lacreusette en 1898. En 1937 l’hôtel ferme ses portes et devient une résidence, le Logis de Valscure.

Les Colombes Grises

Autrefois villa Call et villa Victor

La villa date de 1898. Elle a été construite pour un Ecossais, Charles Call, né en 1845, colonel en retraite, par l’architecte Léon Sergent. La façade est animée par un bow-window couvert d’un balcon et une terrasse au sud aménagée sur l’avancée du soubassement en pierre apparente. Cette villa présente des caractères communs avec d’autres villas construites pour des Anglais à Saint-Raphaël : l’utilisation du bois (parquets, lambris, escalier, cheminées). Ce qui lui confère un style anglo-normand. Charles y vit avec sa femme Laetitia, fille d’un écrivain anglais, Edward John Trelawny, ami de Byron et Shelley, jusqu’à leurs décès en 1939. Vendue à une actrice anglaise, Muriel Harding, elle prend le nom des Colombes grises. C’est actuellement une colonie de vacances.

Les Genévriers

Autrefois Rendel

Lord Stuart Rendel parcourt Valescure depuis Cannes. Séduit par le site, il décide de s’y installer. Il loue la villa Le Sphinx avant de faire édifier Les Genévriers, en 1899. Œuvre de Léon Sergent, cette villa massive est composée de deux pavillons légèrement décalés. L’un distribue une terrasse communiquant avec le jardin par un escalier évasé bordé de balustres toscans, l’autre dispose d’un avant-corps formant terrasse à l’étage des maîtres de maison. Le chapelain d’All Saints Church occupe la demeure à partir de 1904. Dès 1910, la duchesse de Marlborough y prend régulièrement ses quartiers.

Le Golf Hôtel

En 1911 des investisseurs britanniques, dont Lord Ashcombe, achètent des terrains à Valescure pour y construire l’Hôtel du Golf. Les travaux ne seront achevés qu’en 1924, dans le style Art déco, par l’architecte René Darde. L’inauguration, le 14 février 1925, rassemble une foule élégante. L’Hôtel du Golf est dirigé avec efficacité par son propriétaire, Paul Lhermitte. Il sait attirer une clientèle brillante et fortunée, comme Lord Mountbatten, le Duc de Windsor, Léon Blum, André Maurois, Laurel et Hardy…Durant la deuxième guerre mondiale, l’hôtel est réquisitionné par l’armée allemande et puis transformé en hôpital. Après-guerre, l’hôtel attire toujours le gotha mondain (Richard Burton et Liz Taylor…). Le bâtiment est converti en appartements entre 1978 et 1981.La promotion de sa commercialisation est confiée au photographe Helmut Newton.

La Lézardière

Autrefois Les Pins

Déjà propriétaire de la villa Les Messugues, le docteur Noël Guéneau de Mussy fait bâtir en 1886 une seconde demeure, signée Houtelet, qu’il nomme villa Des Pins. La bâtisse s’organise en pavillons, terrasses et galeries. Dans son parc on trouve encore un pittosporum vieux de plus 200 ans. En 1904, George Jackson l’achète après avoir revendu sa villa Les Cigales à Lady Onslow. Ernest Goulden qui gère les intérêts des héritières de la maison de champagne Heidsieck & Cie, en fait l’acquisition. La demeure est louée ensuite à la famille Rothschild. C’est aujourd’hui une copropriété.

Magali

La merveilleuse villa, construite en 1886 par l’architecte Joseph Ravel, se compose d’un pavillon de plaisance en rotonde, de somptueuses galeries et terrasses, d’un remarquable escalier de marbre blanc. Caroline Miolan-Carvalho artiste lyrique de grande renommée, par son rôle de Magali dans le Mireille de Gounod a inspiré son mari Léon Carvalho alors directeur de l’Opéra-Comique. Le Tout-Paris a fréquenté la demeure. Caché des regards, le parc de la villa Magali recèle en son sein une quarantaine de vestiges du palais des Tuileries. On y découvre au détour de ses allées des temples d’amour, des théâtres de verdure, des corbeilles de fleurs, des colonnades, des portiques et des chapiteaux.

Le Maquis

Maire de Saint-Raphaël de 1878 à 1895, Félix Martin fait édifier en 1886, cette demeure, signée Houtelet. Il la met en location avant de la vendre à l’anglais William Bullock-Hall et son épouse Berthe Goulden. Bullock-Hall est un érudit qui a parcouru le monde comme correspondant du Daily News. Au Maquis, il reçoit des membres du Parlement de Londres et des écrivains. D’impression anglo-normande, la bâtisse est posée dans un grand parc traversé d’un ruisseau. Ses allées sont agrémentées de pergolas, d’un puits et d’une vasque florentine. En 1905, des travaux sont entrepris par l’architecte Léon Sergent. En 1930, l’amiral René-Emile Godfroy s’y installe jusqu’en 1978.

Marie

Autrefois Reichenberg

Reconnaissable par sa tour formant un belvédère, la villa s’élève, d’après les plans de Pierre Aublé, sur un immense terrain planté d’essences méditerranéennes. Elle est offerte en 1883 à Suzanne Reichenberg, célèbre actrice de la Comédie-Française, par son mari le baron de Bourgoing. En 1897, la demeure est acquise par le médailleur Oscar Roty, créateur de la « Semeuse », effigie des anciennes pièces et billets. C’est à l’atelier aménagé ici que le graveur travaille à son esquisse. En 1924, l’écrivain Scott Fitzgerald s’y installe avec Zelda et leur fille pour l’été. Il y écrit Gatsby le Magnifique : « Nous sommes installés comme des amoureux et le roman avance à souhait » avoue-t-il.

Les Messugues

Autrefois Mon Repos

La villa, datée de 1882 et signée Pierre Aublé, est symbolique de la présence à Valescure de médecins parisiens réputés, convaincus des vertus médicinales de ses collines. « L’air est le premier des aliments, comme aussi le premier des médicaments » note le docteur Noël Guéneau de Mussy dont la demeure se distingue par la richesse de son péristyle, l’élégance de ses balustres et sa double rampe de marbre. Après la disparition du praticien, la villa est louée à une Anglaise, Evelyn Broadwood, qui fera construire Le Suveret. En 1901, elle est acquise par le directeur des Eaux de Vittel, Ambroise Bouloumié. En 1954, elle est convertie en colonie de vacances. C’est aujourd’hui une copropriété; le parc a hélas disparu.

Saint-Dominique

Natif de Saint-Raphaël, le docteur Alexandre Chargé est un homéopathe reconnu. Sa demeure, commandée en 1884 à l’architecte Houtelet, est de style néo-classique : ornée de colonnades, galeries, terrasses et bow-window. Elle se niche au cœur d’un immense parc où le chêne-liège séculaire et le pin parasol sont rois. En 1890 la villa est vendue à Georges Thomas des Chesnes. Lord Stuart Rendel, l’acquiert en 1904 et fait ajouter une aile pour loger ses nombreux domestiques. Différentes familles s’y installent par la suite. C’est aujourd’hui une copropriété où perdure le charme d’antan.

Sainte-Baume

Autrefois Les Lauriers Roses

En 1900, une belle demeure est édifiée d’après les plans de Léon Sergent pour Sir Lawrence Jones. Entourée d’essences méditerranéennes, la villa est appelée Les Lauriers Roses. À l’origine, un belvédère lui confère son équilibre et son caractère. À partir de 1909, la villa est occupée par un zoologiste de renom, William Edward de Winton. En 1914, elle passe à Henry Cubitt, baron Ashcombe, qui s’y installe en famille. Il lui donne le nom de Sainte-Baume. Le pair d’Angleterre agrandit la propriété d’un hectare et fait construire une maison de jardinier, d’après les plans de l’architecte Henri Lacreusette. La Sainte-Baume reste anglaise jusqu’en 1953. Ensuite, profondément modifiée, elle est partagée en appartements. Son parc est loti et la conciergerie disparait.

Le Suveret

En 1892, Evelyn Charlotte Broawood commande à Léon Sergent une originale demeure de briques rouges, de style anglo-normand, au cœur d’un bois de chênes-lièges: un suveret. La bâtisse compte alors douze chambres et trois salles de réception. La villa devient ensuite la propriété de la baronne de Souza-Deira. Le baron Robert de Rothschild l’inscrit à son patrimoine en 1928. La propriété fait aujourd’hui partie d’un centre de vacances avec les villas Les Sphynx et La Bastide.