Les villas de Agay, Anthéor et le Trayas
L’Hôtel de la Baumette
Propriété de la famille Delorme, notable lyonnaise, l’hôtel est construit en 1928 selon les plans de l’architecte Georges Giger, datés de 1926. Des travaux d’agrandissement commencent en 1932 avec l’extrémité orientale du bâtiment, en arrondi, d’aspect beaucoup plus moderne. Le deuxième étage est alors élevé puis le troisième fin 1936. L’établissement devient très prisé : on y croise Joseph Kessel, Abel Gance, Paul Valéry ; Antoine de Saint-Exupéry y vient en voisin écouter du piano au bar.
L’Estérel-Grand Hôtel
En 1901, il n’y a qu’un petit hôtel au Trayas dont le restaurant est réputé pour sa bouillabaisse. La création de la route de la corniche en 1903 permet le développement de la petite station. L’Estérel-Grand Hôtel est construit en 1905 pour Théodore Guichard. En 1908, il y adjoint un garage et une écurie vraisemblablement pour abriter les ânes et les mulets utilisés pour les excursions que l’on propose dans l’Estérel.
Le Manoir
Ancien Grand Hôtel
Construit vers 1881, c’est le premier hôtel d’Agay référencé dans les guides. Il est situé à l’entrée de la rade, avant le pont routier, au bord de la route qui sera construite par le Touring Club et deviendra la Corniche d’Or. .. Vers 1900, un chemin mène directement de la gare d’Agay à l’hôtel. Vers 1905, la route est faite, on construit quelques cabines de bains.
Les Pléiades
Autrefois le P’tit Mi
Dans le quartier d’Agay, à la fin du 19ième siècle, parmi les vignes et les pins, les anciennes cartes postales montrent la villa « Le P’tit Mi » au milieu d’un vaste espace dégagé. La tour belvédère permettait déjà de découvrir une vue imprenable sur toute la baie et sur le Rastel. A cette époque, certains documents font apparaître la villa « P’tit Mi » sous le vocable « Le Château ». Une terrasse tournée vers la mer ainsi qu’une allée de pin débouchant sur la plage donnaient à cette villa « Belle Epoque » un charme méditerranéen.
L’Hôtel des Roches Rouges
Cet établissement est construit à Agay en 1906 selon les plans de l’architecte cannois Henri Stoecklin pour monsieur Emile Auby. Ils utilisent le bois, la brique, la pierre, les enduits et la céramique dans une architecture éclectique originale où le soin apporté à chaque détail, à la composition, au choix et à la mise en œuvre des matériaux témoigne de leur talent. L’édifice est implanté dans un environnement boisé de dix hectares ce qui en fait un départ idéal pour des excursions dans le massif de l’Estérel. En 1930 le propriétaire devient monsieur Hollecker. Entre 1931 et 1932, Albert Cohen y écrira Belle du Seigneur.